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 Post le: Ven Mar 17, 2006 2:33 am Sujet du message: Manif Anti CPE Des centaines de milliers de jeunes |
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Les manifestations contre le CPE ont réuni jeudi (16 mars 2006) près de 247.500 manifestants d'après la police, 500.000 selon les organisateurs à Marseille, Rennes, Le Havre, Ajaccio, Bordeaux, Perpignan, Pau, Dax, Boulogne, Limoges, Rodez, Lille, Caen, Rennes, Paris, Toulouse...
Plusieurs centaines de milliers de jeunes, dont beaucoup de lycéens, ont manifesté jeudi 16 mars contre le Contrat première embauche voté par le Parlement la semaine dernière.
Ces défilés, dont certains ont eu lieu en matinée, ont réuni de 247.500 personnes selon la police à 500.000, selon les derniers chiffres des organisateurs disponibles à 19h00.
Par ailleurs, plusieurs dizaines d'universités étaient touchées par le mouvement: sur 84 universités, 58 étaient perturbées selon le ministère de l'Education nationale (21 bloquées et 37 perturbées) et 66 selon l'Unef.
Dans la capitale, les opposants au CPE étaient 120.000 selon le syndicat étudiant, 33.000 selon les estimations de la préfecture de police de Paris. Le cortège a défilé de 14h à 16h45 entre la place d'Italie et Sèvres-Babylone.
Une banderole de tête de la coordination des facs franciliennes proclamait: "Retrait de la loi sur l'égalité des chances et des mesures CNE et CPE", tandis que les manifestants brandissaient des pancartes disant "Contrat Prédestiné Echec" ou "Contrat pour esclaves" ou encore "Villepin, ton CPE est fini, les jeunes jetables ont dit non".
Les manifestants criaient également: "c'est tous ensemble qu'il faut lutter, c'est tous ensemble qu'on va gagner".
Le service d'ordre du défilé était constitué essentiellement de salariés, syndiqués à FO, la FSU et la CGT.
Incidents à l'arrivée
Pendant deux heures, un statu quo au carrefour Sèvres-Babylone à Paris (VIIe), a opposé quelques dizaines de jeunes aux forces de l'ordre, pierres contre grenades lacrymogènes.
Les incidents se sont terminés peu avant 18h45. Peu avant 18h30, des gendarmes mobiles et des CRS, armés de matraques, avaient entamé une série de charges pour faire reculer les manifestants qui ne s'étaient pas dispersés.
Les affrontements avaient débuté en tête de cortège. Des jeunes cagoulés ou masqués ont commencé à lancer des canettes de bière sur les CRS. Mais la tension a grimpé quand un inconnu a ouvert les grilles du square situé devant le Bon Marché au métro Sèvres-Babylone, arrivée du cortège. Là, les casseurs ont envahi le square pour prendre des grosses pierres qu'ils ont commencé à jeter sur les CRS. Ceux-ci n'ont pas chargé, ils ont répliqué par des gaz lacrymogènes.
Mais les casseurs essayent de briser les bords des trottoirs avec des pierres pour se procurer de nouveaux projectiles la police.
Un jeune casseur, parka verte et crête d'iroquois, est reparti, gaillard, défoncer le trottoir après s'être fait soigner à la pharmacie de la rue de Sèvres.
Nouveaux incidents place de la Sorbonne
De nouveaux incidents ont éclaté jeudi soir à proximité de la place de la Sorbonne à Paris, après de premières échauffourées près du métro Sèvres-Babylone en fin d'après-midi, à l'issue de la manifestation.
Peu après 19h, une foule évaluée à quelque 2.000 personnes s'en est prise aux forces de l'ordre massées sur la place à l'aide de divers projectiles, avant d'être repoussée à coups de grenades lacrymogènes sur le boulevard Saint-Michel, a-t-on constaté sur place.
Les manifestants se sont regroupés sur le boulevard, où la circulation a été interrompue. (avec AP)
Source: http://permanent.nouvelobs.com/social/20060316.OBS0741.html |
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